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 Interview de Jo Rowling (ATTENTION SPOILER TOME 7) !

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Mirandae
Elève de troisième année
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Mirandae


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MessageSujet: Interview de Jo Rowling (ATTENTION SPOILER TOME 7) !   Interview de Jo Rowling (ATTENTION SPOILER TOME 7) ! Icon_minipostedLun 19 Nov - 21:08

Bonjour à tous!
Voici une interview que notre auteur préférée a donné à un journal allemand. Il a été publié sur the Leaky Cauldron en anglais et je vous le retranscris ici en français. On y apprend pas mal de détails intéressants mais je vous laisse juger...


Quel est celui que vous prendriez comme fils ? Harry ou Ron ?


Je les prendrai tout les deux ! J’adore Ron. Il est le plus immature des trois personnages principaux mais dans le septième livre, il grandit. Il n’a jamais vraiment eu les pieds sur terre, les gens le voit plus comme l’ami d’Harry. Sa mère voulait une fille et dans le tome 7, il reconnaît enfin ses faiblesses. Mais c’est exactement ce qui fait de Ron, un homme. Les autres ont aussi vécu un moment où ils ont vraiment grandis : Harry, quand il réagit si violemment contre Lupin qui décide d’abandonner sa famille. Hermione, quand elle est forcée de choisir entre Harry et Ron. Hermione ne s’est jamais éloigné du sentier, elle a toujours gardée son attention focalisée sur le travail qu’ils avaient à faire.


Les Weasley ont tous les cheveux roux comme vous sur vos photos anciennes. Pourquoi êtes-vous devenue blonde ?

J’adore les cheveux roux mais je ne suis pas une rousse naturelle. Je ne suis pas réellement sure de ma véritable couleur !..C’est une teinte indécise très ennuyeuse et vraiment inintéressante !


Pensez-vous que les livres sont vraiment meilleurs que les films ?

Je pense que quand vous travaillez sur le visuel, des nuances sont perdues, il n’y a pas d’autres possibilités. Et les personnages sont plus beaux que je ne les avait imaginés. Tous sans exception. Le dernier film est mon préféré parce que le réalisateur a su capter les aspects sombres du livre.

A qui ressemblez-vous ?

Quand j’étais jeune, je ressemblais à Hermione. Par certains traits, elle ressemble aussi à ma sœur. Mais je reconnais beaucoup de Harry en moi. Une part de la colère d’Harry est la mienne, comme sa frustration. Tout particulièrement dans le tome 5, le plus sombre de toutes la série, quand il perd tout et que personne ne le croit. Après mon premier mariage, j’ai eu une période dans ma vie où j’avais l’impression que rien n’allait bien, j’étais en colère contre tout le monde et j’avais le sentiment d’être impuissante , que je ne pouvais plus contrôler la situation. Mais ça m’a aussi donné le pouvoir de me battre.

Y-a-t-il une mère dans le livre qui vous ressemble ? Vous n’avez pas le genre d’une Maman Weasley…

Et bien, un peu, j’espère. Il y a quelques années, quelqu’un a écrit : « elle décrit Madame Weasley comme une mère qui reste tout le temps à la maison à s’occuper de ses enfants. » J’ai été profondément offensée. Qu’il y-a-t-il de plus difficile que de s’occuper d’un enfant ? Molly en a sept ! Je pense que Molly est une femme terrible !

Elle a commis un meurtre…

Oui, dans le tome 7, elle tue Bellatrix. C’est la seule femme du « côté des gentils » qui tue. Ce sont deux personnages opposés qui aiment à leur façons : l’amour pur et protectif de Molly opoosé à l’amour obsessionnel et pervers de Bellatrix. C’était très agréable à écrire.

Pourquoi le quidditch est-il si génial ?

Parce que c’est un vrai sport de femme ! Quatre balles qui peuvent aller dans six buts différents ! Les femmes sont douées pour ça : elle savent qu’il y a plus qu’un seul but dans la vie.

Dans la librairie britannique de Waterstone, on trouve un texte « Que lire après Harry Potter ? » mais JKR elle-même semble bien loin d’être désespérée.

Chaque jour, je suis soulagée que ce soit fini. Je ne suis pas exactement sûre de ce que je vais faire après. Je travaille sur un nouveau livre pour enfant et un livre pour adulte.Un d’entre eux donnera quelque chose…Ca a commencé comme ça avec Harry. Mais pour le moment je fait une pause et je profite de ma famille.


Dans l’hôtel où l’interview se fait, un homme en kilt passe près du journaliste et Jo. Votre mari porte-t-il aussi ce genre de vêtements ?

Il possède quelques kilts, oui. Et il les porte pour les occasions spéciales.


Et il porte quelque-chose en-dessous ?

Rien du tout ! C’est pourquoi les kilts sont aussi drôles ! (rires)

Il y avait dix ans que vous n’aviez pas réalisé d’interview avec un journaliste allemand. En angleterre, vous en donnez aussi assez peu. Détestez-vous les interviews ?

Non pas du tout. La raison pour laquelle j’en donne rarement c’est que je n’ai pas grand chose à dire…

N’avez-vous jamais eu envie de devenir journaliste, vous qui adorez écrire ?

J’y ai pensé mais je ne crois pas avoir le bon tempérament. Vous travaillez constamment sur le fils du rasoir, vous devez produire. Un auteur a tout son temps et travaille seul. Les journalistes sont beaucoup plus agréables que les auteurs. Mes meilleurs amis sont journalistes.

Dans votre livre, les journalistes ne sont pas particulièrement faciles. Spécialement Rita Skeeter qui est très déplaisante.

Mes amis sont normaux. Un de mes ex petits copains était journaliste de musique. Les autres écrivent sur des sujets plus sérieux. Mais Rita Skeeter est la typique journaliste britannique, nous en avons pas mal par ici. Ils ont écrit un tas de non-sens sur moi.

Dans le premier livre, Dumbledore détruit la pierre philosophale, la fameuse pierre qui donne la vie éternelle. Dans le dernier tome, Harry fait quelque chose de similaire avec la pierre de résurrection.

J’ai utilisé le symbole de la pierre pour montrer que Dumbledore acceptait la mortalité. Réalisé qu’il est mortel donne un sens à sa vie et après il ne s’intéresse plus à la pierre philosophale. Harry va faire la même chose. Il n’en rejette pas une mais des armes les plus puissantes. Des trois reliques, il ne garde que la cape d’invisibilité. Ca montre beaucoup de chose à propos de lui car comme Dumbledore le dit à Harry : La vraie magie de la cape n’est pas seulement de se protéger soi-même mais de protéger les autres. Harry ne veut pas la baguette de sureau, il n’a jamais couru après le pouvoir et il rejette la pierre de résurrection. Comme Dumbledore, Harry a fait la paix avec la Mort.

Et vous voyez-vous la mort comme la fin de tout ?

Non. Je mène une vie spirituelle et bien que je n’ai pas d’idée claireet structurée à propos de tout ça, je crois qu’après qu’on est mort, quelque chose en nous reste vivant. Je crois en une âme indestructible. Mais pour ce sujet, nous devrions réserver au moins six heures de débat !

A la fin du tome 7, Harry a une longue conversation avec Dumbledore qui est mort mais pourtant semble mieux et plus heureux qu’il ne l’a jamais été. La scène se déroule dans un endroit très lumineux qui fait pensé, selon Harry, à la gare de King’s Cross.

Vous pouvez interpréter ce passage de deux façons différentes. Soit Harry est inconscient, dans ce cas, tout ce que lui dit Dumbledore, il le savait déjà, au fond de lui. Dans un tel état d’inconscience, votre esprit peut aller très loin. Dumbledore est, dans ce cas, la personnification de la sagesse d’Harry. Voir Dumbledore dans ses pensées l’amène à comprendre certaines choses. Ou bien Harry a voyagé dans un endroit entre la vie et la mort duquel lui et Dumbledore se quitteront dans des directions opposées.
Harry voit aussi ce qu’est devenu Voldemort. Il ne sait pas exactement quel est ce truc angoissant sur le plancher mais il ne veut pas le toucher.Il sent que c’est fondamentalement une créature mauvaise et perverse. C’est le seul moment où Harry, le héros des faibles, se trouve face à quelqu’un qui est blessé et ne lui vient pas en aide.
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MessageSujet: Re: Interview de Jo Rowling (ATTENTION SPOILER TOME 7) !   Interview de Jo Rowling (ATTENTION SPOILER TOME 7) ! Icon_minipostedMar 20 Nov - 1:04

Voici la suite...


color=violet]Durant leur recherches, Harry, Ron et Hermione parlent de Dumbledore comme si c’était Dieu. Ils pensaient que derrière ses mots et ses actions, il y avait un grand plan. Ils ont perdus leurs illusions quand ils se sont rendus compte que ce n’était pas le cas.[/color]

C’est un personnage complexe. Je ne le vois pas comme Dieu. Je voulais que le lecteur se pose des questions sur lui dans ce livre. Nous avons crus qu’il était une sorte de figure paternel. Et par certains côtés, c’est ce qu’il était.Mais en même temps il était quelqu’un qui se servait des gens comme des marionnettes, qui portait en lui un sombre secret de son passé et qui n’avait jamais dit toute la vérité à Harry. J’espère que le lecteur l’aimera toujours à la fin. Mais que cet amour incluera ses défauts. Est-ce que Dumbledore est divin ? Non. Il a certainement quelques qualités divines par contre. Il est charitable et à la fin, il est juste.

Mais Harry est une sorte de Jésus. Il doit mourir pour sauver l’humanité du mal. Vous le faites passer pour un messie.

Oui, il a certains traits du messie. Je l’ai fais exprès. Il est « l’homme sur un million » (je dis homme parce que pour les femmes c’est différent) qui est capable de se lever contre le pouvoir et qui rejette le contrôle du pouvoir. Ca le rend le plus sage de tous.


Comment peut-il être comme ça ?


Il est le héros. Harry est juste bon. Dumbledore lui dit : « Tu es meilleur homme que moi ». Quand il vieillira, il deviendra lui aussi un grand homme parce qu’il a appris à être humble.

Avez-vous reçu une éducation religieuse ?

J’ai été officiellement baptisée par l’église d’Angleterre mais c’était plus une tradition familiale qu’autre chose. Nous ne parlions pas religion chez nous mon père est athée ainsi que ma sœur. Ma mère allait à l’église le plus souvent pour Noël. Mais j’étais très curieuse. Quand j’ai eu 13-14 ans je suis allé seule à l’église et j’ai trouvé ça très intéressant. Quand j’étais étudiante, je suis devenue plus critique et j’allais à l’église de moins en moins. A présent, oui, je suis croyante et oui, je vais à l’église. Une église protestante qui est ici, à Edimbourgh. Mon mari est lui aussi protestant mais il vient d’une communauté écossaise très stricte où on ne pouvait ni chanter ni parler.

Vous avez reçus beaucoup de critiques de la part des fanatiques religieux.

Durant les dix dernières années, il y a toujours eu des fondamentalistes qui ont eu des problèmes avec mes livres. Je ne veux rien avoir à faire avec le fondamentalisme, ça m’effraie. Les fondamentalistes catholiques sont très actifs aux USA. Une fois, je me suis retrouvée face-à-face avec ce genre de personnes. J’étais dans un magasin de jouets avec mes enfants et j’ai été reconnu par une fille qui était toute excitée. Alors un homme est venu vers moi et m’a dit « Vous êtes la femme-Potter ? » après s’être approché très près de mon visage, il m’a dit d’une manière agressive : « Je prierai pour vous ce soir ». J’ai faillit répliquer qu’il ferait mieux de prier pour lui-même mais je me suis tue, il avait l’air très agressif.

Vos livres sont une représentation de la bataille entre le Bien et le Mal. Harry est bon mais Voldemort est-il le Mal incarné ? Il est aussi une victime.

C’est une victime certes, mais une victime qui a fait des choix. Il a choisi la force et l’influence alors qu’Harry a choisit l’amour. Je pense que les conditions sous lesquelles vous naissez pose les fondements de votre existence. Mais Voldemort a "choisit" le mal. J’ai essayé de faire ressortir ce point dans les livres. Je lui donné le choix.

Pensez-vous que les choses qui nous arrivent sont soumises à la Destinée ou bien découlent-elles de nos propres choix ?

Je crois en la libre volonté. Je parle de ceux qui, comme nous, sont dans une situation privilégiée. Pour vous, pour moi, les gens qui vivons dans une société occidentale, les gens qui ne subissent pas de répression et qui sont libres. Nous pouvons choisir. Les choses vont comme vous voulez qu’elles deviennent. Vous contrôlez votre propre vie, votre propre volonté est extrêmement puissante. La manière dont je dépeins le pauvre professeur Trelawney dit beaucoup de ce que je pense de la destinée. J’ai fait beaucoup de recherches en astrologie pour son personnage. J’ai trouvé ça hautement amusant mais je n’y crois pas.

Pendant un moment, vous avez travaillé pour Amnesty. Est-ce que cela a influencé votre perception du bien et du mal ?


Voldemort est bien sûr, une sorte de Hitler. Si vous lisez des livres à propos de types mégalo comme Hitler et Staline, c’est intéressant de voir combien ces gens étaient superstitieux avec leur pouvoir. C’est une partie de leur paranoÏa, le désir de se voir plus grand qu’il ne le sont en réalité. Ils adorent parler de la Destinée. Je voulais que Voldemort ait ce genre de traits paranoïaques mais le fait que la prophétie donnée dans le livre 5 devienne vraie à la fin du 7 est parce que Harry et Voldemort ont choisis de la rendre réelle. C’est le principe de Macbeth : les sorcières disent à Macbeth ce qui va arriver et il fait tout pour que ça arrive vraiment.

Quand avez-vous décider de faire un parallèle avec le nazisme avec Voldemort qui instaure la règle du « sang-pur » et Drago Malefoy qui représente le jeune "soldat idéal" ?

Immédiatement je pense…Je ne suis pas réellement sûre. Je pense que la seconde guerre mondiale est encore dans tout les esprits, n’est-ce pas ? Drago Malefoy a été élevé pour devenir ce genre de garçons. Il n’aurait pas tué Dumbledore, il ne l’aurait pas pu. Aussi longtemps que tout cela était imaginaire, ça allait mais une fois que ça devient réelle, les choses sont beaucoup plus difficiles. Cependant, si je lui ai donné ces cheveux blonds ce n’est pas parce que je voulais faire de lui un nazi fou. Vous donnez à vos personnages l’apparence que vous trouvez attirante. C’est pourquoi j’ai donné à mon héros des cheveux bruns, des yeux verts et des lunettes rondes. J’ai épousé un homme qui a ce type de physique.

Dans le film, Harry Potter, Daniel Radcliffe, a les yeux bleus.

Ils auraient pu lui donner des lentilles de contact vertes mais c’aurait été très inconfortable pour un jeune garçon. Ils auraient pu changer ses yeux de manière informatique ou les laisser tels qu’ils étaient. Je suis heureuse qu’ils aient choisis cette dernière option.

Votre mère est décédée à 45 ans, votre père, lui, est toujours vivant. Le voyez-vous souvent ?

Non, je ne le vois pas tellement. Je vois ma sœur beaucoup plus même si elle reste en colère contre moi parce que j’ai tué Dobby. Elle m’a toujours dit qu’elle ne me le pardonnerait pas si je tuais Dobby ou Hagrid mais Hagrid n’a jamais été réellement en danger. J’ai toujours su, même avant d’écrire que je le laisserai survivre parce que j’ai toujours eu cette image dans ma tête de cet Hagrid gigantesque en pleurs, marchant dans la forêt en tenant Harry dans ses bras. Le père de Ron devait mourir dans le tome 5. Je ne l’ai pas fait parce que je sentais que Arthur était la figure paternelle la plus importante de l’histoire. Je ne pouvais pas laisser Arthur mourir. Je ne pouvais simplement pas faire ça. Il est le père que chacun aimerait avoir. Oui, moi aussi.

Tout les parents de l’histoire restent ensemble. N’avez-vous jamais pensé à inclure une mère célibataire ? Vous-même l’étiez quand vous avez commencé Harry Potter…

J’avais prévu que les parents d’Hermione se séparent mais ça n’allait pas avec l’histoire, ça n’allait nulle part. Dean Thomas vient d’une famille brisée mais j’ai beaucoup coupé son histoire. J’ai crée cet énorme monde, pour chacun des personnages, j’ai crée une histoire mais je ne pouvais pas tout utilisé, il fallait faire des choix. Et à la fin, c’est un monde d’enfants
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